« Les Joujoux perchés paradent sous la contrainte militaire d'un certain Septicémus maton masqué, gardien chef des Joujoux abandonnés. Se délectant de son pouvoir il impose une mécanique trop rigide aux Joujoux fragiles et aériens.
Car le propos véritable se dissimule sous le masque. Celui du pouvoir, de la peur qui fige, enchaîne et emprisonne tout homme en perte d'amour ! Avec la parole muselée pas de rêves étoilés. Le petit soldat et sa ballerine sont la symbolique vivante que sans amour libéré il n'y a pas de liberté.
Qu'adviendra t-il de ces Joujoux brisés dans leur élan ? Comment leur rendre la liberté et casser le ressort de leur destin brimé ? La main d'un enfant choisi dans le public fera tout basculer...
Le tango final nous rappelle avec force et émotion la douleur du bâillon, et la souffrance des diktats. Mais la danse reprend ses droits ! Et avec elle l'improvisation salvatrice de la vraie vie, celle que les enfants inventent en jouant et les adultes en aimant.»